Les grimpeurs
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Les grimpeurs
Prologue : Laurent Luxi, passé.
Depuis que j’étais toute petite ma maman me disait toujours:
"Les grimpeurs sont des gens appart, pas les grimpeurs physiques mais ceux qui le sont dans l'âme."
Je la croyais car mon papa était un grimpeur depuis ses 16ans.
Son père, mon grand-père, l’avait initié à la course automobile, son père était son exemple alors il voulait devenir champion du monde de course. Mais un jour qu'ils faisaient des tours sur leur circuit habituel, son père lui a dit:
-Descends, je vais te montrer quelque chose. Tu verras mieux de l'extérieur. Tu pourras remonter après, je le referai si tu veux.
Il avait obéi à son idole.
Ensuite il avait vu la voiture foncer, essayer de faire un dérapage de 180 degrés, et s'encastrer sur le côté. La voiture a explosé. Les personnes présentes se sont précipitées au secours du conducteur. Mais mon père savait que c'était trop tard. Il quitta le circuit et rejoignit sa mère à qui il ne dit rien. On téléphona plus tard à ma grand-mère pour lui annoncer le décès de son mari ainsi que la disparition de son fils. Elle assura que celui-ci était bien avec elle. Puis elle tomba en dépression. Elle marmonnait sans cesse:
-je l'avais prévenu, ce sport, ça allait le tuer.
Puis elle explosait en sanglots.
Ma grand-mère était tellement triste qu'elle ne vit pas la différence de comportement de son fils. Ce fut quelques semaines après: il n'avait pas reparlé, pas un mot.
Une année s'écoula puis deux puis trois,...
Ce fut le jour de ses 16 ans qu’il annonça à sa mère:
-Je veux suivre le cours d'escalade.
Elle fut tellement heureuse que son fils reparlait qu'elle accepta tout de suite.
Mais on ne retrouva pas l'ancien gamin de 10 ans qui parlait tout le temps, elle eu juste un fils qui avait mué sans qu'elle s'en rendit compte, qui ne parlait que pour les choses absolument nécessaires.
Il grandit, fit des études, tout en continuant assidûment l'escalade.
Il trouva un compagnon de grimpe qui supportait son mutisme.
Mais un jour, celui-ci se fit écraser par une voiture un jour où il avait annulé leur entraînement régulier.
Laurent retomba dans un mutisme complet et se mit à travailler dans un bureau où on ne lui demandait pas de parler.
Les années passèrent. Sa mère mourut de vieillesse. Il se renferma encore plus.
Heureusement, il rencontra ma mère. Pour elle, il se remit à parler. Et ce fut ensuite l'amour fou. Ils eurent une fille, Victoire, moi.
Il se remit à l'escalade, mais m'interdit d'en faire.
Puis j'eu 17 ans et mes parents se séparèrent.
Je décidai alors de prendre des cours de grimpe quand j’étais chez ma mère. Ce qui voulait dire tout le temps. J’aimais les silences que j'avais avec mon père. Mais ce n’était pas aisé dans la vie de tous les jours.
Mon père était un grimpeur dans l'âme et je ne comprenais pas pourquoi je ne pourrai pas le devenir, moi, Victoire fille d'un grimpeur.
Chapitre 1: Draco Winters, secrets.
J'arrivai à mon premier cours d'escalade, lundi après les cours, avec mon matériel tout neuf.
Pour ne pas passer pour une imbécile, je m'étais renseignée sur le web pour le vocabulaire, les nœuds (que j'avais réussi à refaire avec de la corde chez moi),...
Je parcouru la salle des yeux et remarquai deux grimpeurs qui pouvaient être des VRAIS.
Un mec super grand avec des longs cheveux bruns attachés. Pas spécialement beau mais il avait l'air gentil. Ses yeux verts que je remarquais tout de suite, n’arrêtaient jamais de bouger.
Un mec de taille normale, cheveux noirs jais en bataille. Son regard noir me fixa, je détournai les yeux. Mais je vis qu’il souriait, d’un air narquois. Il avait l'air sûr de lui, trop sûr de lui.
Ces deux là pouvaient être de vrais grimpeurs parce qu’ils s'intéressaient à l'escalade et qu’ils sortaient de la norme.
Un jeune homme entra: musclé, blond, gel, yeux bleus. Sûrement pas un vrai grimpeur.
Il avait le sourire aux lèvres et il me fit un clin d'œil quand il vit que je l'observais. Il se croyait tout permis, plein d’assurance, frimeur ; beurk...
Son sourire s’estompa quand il vit le garçon aux cheveux noirs.
Le frimeur lui fit le signe : t'es mort.
L’autre lui rétorqua de loin d’un sourire amusé:
-Sûr, mec!
La monitrice nous appela.
-Bon asseyez-vous là et taisez-vous les jeunes!
Nous avions tous entre 15 et 18 ans.
Quand nous fûmes tous assis, elle annonça:
-Pour les impatients, nous ne montrons pas très haut aujourd’hui.
Il y eu quelques « oh… »
-Je vais faire l'appel.
Elle fouilla dans ses feuilles.
Quelqu'un entra, tout le monde regarda la nouvelle venue:
Une fille avec des All Star de couleurs différentes, des cheveux bruns méchés de rouge, des yeux foncés mais pas perçants.
Elle bégaya en voyant la liste de nom
-Je suis Océane. Excusez-moi pour le retard.
-Je n'ai pas encore fait l'appel, va vite t'asseoir.
Cette fille me plaisait bien, je lui fis signe de venir à côté de moi.
Elle me lança un merci. Puis la prof fit l'appel.
-Draco?
-Présent, répondit le mec aux cheveux noirs.
« On ne dit plus jamais présent mais oui ou on lève la main, paumé. » pensais-je.
Elle appela ensuite une bande de blondes dont je me doutais qu’elles ne seraient plus là au milieu de l'année. Je critique les blondes mais je suis moi-même d’un blond très clair.
-Alexandre?
Le frimeur se leva et précisa:
-Je préfère Alex.
-Si tu préfères... Victoire?
-Oui.
Plusieurs curieux se penchèrent pour voir la tête ma tête. « Draco » n'était pas un nom courant. Ils voulaient juste avoir une excuse pour mater, me mater.
-Jérémy?
-Oui
C'était le chanteur de rock, enfin le mec aux longs cheveux.
Elle continua la liste puis cita le nom de la retardataire:
-Océane?
Ma voisine était dans la lune.
-Océane?!
-Euh... ouaip, ici.
Cette fille me plaisait de plus en plus. Elle pourrait être une vraie grimpeuse.
La mono lui lança un regard mauvais puis termina la liste.
Durant ce cours là, Océane et moi restâmes ensemble. On rigola bien.
Draco et Alex se "battaient" pour terminer le premier et se faire aimer de la prof.
Ce qui était drôle c'était que Jérémy finissait toujours le premier pour les exercices de théorie. Pour les exercices de musculation, c'était Alex le premier. Et pour les exercices ou il fallait réfléchir, faire fonctionner sa logique c'était Draco.
-Bon le cours est déjà fini. La semaine prochaine on appliquera la théorie vue aujourd'hui et ce que vous avez fait à deux mètres du sol vous le ferez plus haut. Bonne semaine à tous.
Nous sortîmes et la plupart des parents attendaient déjà.
Nous restâmes à six: Océane et moi (je restai avec elle le temps que sa mère arrive, moi je rentrai à pieds). Draco traînait pour remettre ses énormes bottes militaires. Jérémy attendait le bus. Alex ne retrouvait pas ses clefs de voiture. La mono cherchait avec lui.
-Alex, cria-t-elle. Je les ai, tiens.
-Merci madame.
Et il lui fit un baisemain. Beurk... Il partit en nous ignorant complètement.
La mère d'Océane arriva cinq minutes après et dit:
- Excuse-moi, je t'avais complètement oubliée.
-T'inquiète pas maman, j'ai l'habitude.
Elle me fit un clin d'œil et me salua:
-A lundi prochain, Vic'.
-ouai, bonne semaine.
Je me mis en route. La nuit tombait déjà. Je pensais à Jérémy, le pauvre : prendre le bus. Je préférais franchement aller à pieds.
Quelqu'un me souffla à l'oreille:
-Salut…
Je sursautai et me retournai. Draco ! Je ne l’avais pas entendu arriver
-Tu me suis?
-Quel accueil! Non je ne te suis pas. Je rentre chez moi.
-Et... tu habites où?
-Rue de la montagne.
« Oh non... » Comme moi. Nous marchâmes côte à côte sans rien dire.
-Je parie que tu habites le "manoir" de la propriété des Winters
Je rigolais intérieurement en pensant à son nom de famille par rapport à son look.
-Bien vu. Et toi, la maison numéro 27... Et ton nom est Luxi.
Je me retournai violemment vers lui.
-Comment tu sais?
-Aha... Je te vois souvent
-Tu vas à quelle école?
-Notre-Dame de grâce. Mais je me suis fait renvoyer, bientôt je serai transféré à l’école communale, comme toi.
Je ne réagis pas au fait qu'il connaissait mon école.
-Pourquoi tu t'es fait renvoyer?
-Haha... On se verra sûrement alors. Bonne nuit.
Puis il entra dans la propriété des Winters.
Je haïssais ce mec. Comment connaissait-il tant de choses sur moi?
Je me dépêchai de rentrer chez moi. Ma mère me questionna:
-Alors c'était bien? Tu continues?
-C'était bien, maman. Je continue.
J'essayai de parler avec enjouement.
-On mange dans une demi-heure.
-J'ai pas faim m'man.
Je m'enfermai dans ma chambre et allumai mon PC. Je tapai sur Google: Draco Winters.
2 résultats pour "Draco Winters":
Le quotidien.com
Bagarre à l'école Notre-Dame... impliqués : Draco Winters, Alexandre... 3 blessés graves et 1 proche de...
Draco Winters | Facebook
Draco Winters.... Profil... 526 amis.... 1. ans... 06/06/19.6...
+ de résultats pour "Draco Winters"
Résultats pour "Winters":
Notre ville Frälime
Le maire Winters offre... Sera-t-il réélu l'année prochaine?...
Les plus belles propriétés de nos régions
La propriété des Winters gagne le 1 prix...5000 €... 66 rue de la Montagne, Frälime 1985
Les autres résultats étaient inintéressants. Je cliquai sur le premier.
"Internet Explorer ne peut pas afficher cette page Web. Page introuvable..."
Je me connectai directement sur Facebook. Et fis une demande d'amis à Draco.
Je cherchai ensuite Océane, elle m'avait dit son nom de famille: hailoi, éla, haila,... je ne savais pas du tout comment l’écrire. Je cherchai un moment puis trouvai une Océane Hélois, je regardai ses photos, c'était bien elle. Je la rajoutai aussi.
Je parlai une heure et demie avec mes amies de mon ancienne école quand mes parents et moi habitions à Nival.
Je me couchai ensuite mais le sommeil ne vint pas. Je voyais Draco battre un gamin à mort. Je me relevai et me connectai sur facebook pour chercher cet Alexandre impliqué dans la bagarre. Je me doutai que c'était l’Alex du cours d'escalade mais je devais vérifier.
"PLop!" Nouveau message de Draco Winters!
Draco: On se connecte aussi tard? Ou si tôt...
Je regardais l'heure: 1h20 du matin.
Moi: Tu peux parler.
Moi: Il est mort?
Draco: Qui?
Moi: Le mec de la bagarre.
Draco: Tu t'es déjà renseignée sur moi...
Moi: J'attends ! … ?
Draco: Aha...
Draco: Je n’aime pas les fouineurs, dans ce cas les fouineuses.
Draco est hors ligne
Le con... Je reçu un mail cinq minutes après.
Chère Victoire Luxi,
Je n'aime pas du tout le fait que tu te sois renseignée sur moi. Mais je vais te donner une deuxième chance.
Comme tu voudras absolument avoir le fin mot de cette histoire de bagarre et comme je ne veux pas que tu te renseignes, je préfère que tu le saches par moi.
Tu ne trouveras rien sur internet à ce sujet, ne cherche pas.
Je te laisse donc 3 questions auxquelles je répondrai honnêtement, en tout cas j'essaierai.
Sincères salutations, amicales qui le resteront j'espère.
D.W.
Draco,
Moi je n'aime pas cette façon de jouer au chat et à la souris.
Je te donne quand même mes questions:
-Pourquoi t'es-tu battu?
-Qui était dans la bagarre?
-Y a-t-il eu des morts ou des blessés avec séquelles?
Tu dis que je "fouine dans tes affaires" mais moi je ne découvre rien. Toi tu connais mon nom de famille, mon adresse, mon école,... Tu m'as déjà vu alors que je ne t'ai jamais remarqué... Tant que je ne saurai pas comment tu me connais, je "fouinerai" dans tes affaires.
Salut.
Victoire.
Je ne fis pas de mise en page et je ne me relus pas. Tant pis si MONSIEUR est choqué... on vit au 21ième siècle et les ados entre eux ne se parlent pas avec "salutations"...
Sa réponse:
Rebonjour ma chère,
Je me suis battu car: Il m'a provoqué, je l'ai menacé et il m'a ri au nez. J'ai donc du mettre mes menaces à exécution.
C'est un ami à Alexandre Kincair qui m'a provoqué. Et Kincair s'est rajouté à la bagarre. Mes amis m’ont aidé et nous avons gagné.
J'imagine que les noms de mes amis ne t'intéressent pas. Si oui, fais le moi savoir. Je te les communiquerai volontiers mais je te déconseille de les croiser quand tu es seule.
Et enfin, oui, il y eu un mort: Stan Fatch, l'ami d’Alexandre. Il a reçu un coup de pied dans le ventre et est tombé de la terrasse tête première. J'ai envie de dire" bien fait pour lui" mais cela serai trop... comment dire... cruel.
Les 3 blessés graves étaient: Alexandre Kincair et mes 2 amis.
Ne t'inquiète pas, je n'ais pas été blessé.
Pour ce que je sais sur toi: j'ai mes sources. Que tu n'auras jamais.
J'espère que j'ai pu t'aider et que tu ne te mêleras plus de mes affaires. Sinon mes amis ne pourraient pas apprécier.
Ton ami, Draco.
J'aurais préféré que tu sois le mort, mon ennemi Draco. Pensais-je sur le moment.
Je répondis quand même:
Oui, les noms de tes AMIS m'intéressent.
Ta non-amie Victoire.
En attendant sa réponse j'allais voir le profil d’Alexandre Kincair et voir si Stan Fatch était encore sur Facebook. Oui il y est encore. Celui qui gère son compte: Alexandre, son meilleur ami.
Pages: ANTI- DRACO, pour tous ceux qui savent que Draco a tué Stan,...
Évènement: manifestation contre la libération de Draco Winters
... et d'autres informations de ce genre.
Je rajoutais Alexandre Kincair et Stan Fatch. Je pris soin de me rajouter dans le groupe ANTI-DRACO avant de faire la demande d'ajout.
Ta réponse ne m'a pas vraiment plu, mais un marché est un marché: je te donne les noms des personnes impliquées dans la bagarre, mes deux amis donc:
Martin Dark et Josuah Linker.
D.
Aucun des deux n’était sur facebook. Zut!
Je me couchais juste après, j'allais être crevée pour l'école.
Je fus endormie pendant tout les cours du mardi et distraite les autres jours de cette semaine là, à cause des mystères de ce P****N de Draco.
Chapitre 2 : Océane Hélois, famille.
Le lundi, je fus super excitée avant le deuxième cours et en même temps nerveuse je n’avais vraiment pas envie de me retrouver avec Draco Winters. Je demandai même à ma mère pour retourner chez Océane après. Je lui dis que j'avais déjà demandé à mon amie, ce qui n'était pas vrai, mais j'étais sur qu'Océ voudrait bien. Ma mère accepta, elle m'avait sentie bizarre cette semaine alors et m'autoriserait n'importe quoi.
J'arrivais au cours et là surprises:
*Jérémy avait coupé ses cheveux super court avec du gel.
Lui, ou il était amoureux ou il est super heureux d'avoir trouvé un hobby qui lui convenait.
*Et Océane était à l'heure.
-Salut, je peux venir chez toi après le cours?
-Euh, chez pas. On demandera à ma mère.
-Ok.
Autre surprise 2 des 6 blondes étaient revenues. Jérémy languissait des yeux une des 2. Mais les 2 n’admiraient pas très discrètement Alex.
Je vis le visage de Jérémy se remplir de tristesse quand il vu ca. En fait il était assez mignon comme ca, Jérémy.
Océane me souffla à l'oreille:
- Il n’est pas là le beau et mystérieux Draco? Je lui ai parlé sur facebook mais il ne m’a pas répondu.
Je sentais de l'admiration dans la voix d’Océane quand elle parlait de connard.
-Tant mieux. C'est qu'un ...
-Bonjour les filles, fit une voix dans notre dos.
-Oh salut Draco. Tu vas bien? Dit joyeusement Océ.
-Oui mais j'irai encore mieux si Vic' se retournait et me saluait. Nous sommes amis non?
Je sentis son regard perçant derrière ma tête.
Océane me fit des grands yeux:
-Tu le connaissais?
-On est juste rentré à pieds ensemble la dernière fois. C'est tout.
Et je le regardais méchamment et soutenu son regard. Il répondit:
-Et après? Quand on parler pendant le nuit? On n’est vraiment pas amis?
-Sauf que mes amis à moi, ils ne m'envoient pas balader et se déconnecte après.
Il ouvrit la bouche pour rétorquer mais la mono me sauva:
- Asseyez-vous. Je fais les présences. Il y a déjà moins monde que la semaine passée.
Je partis la tête haute, Océ me suivit.
-Je vais faire aussi vos âges pour voir si tout est en ordre.
Elle attendit le silence.
-Comme nous sommes moins que la fois passées, ca sera plus simple de faire un tour et que je note.
-Alex, 18ans.
-Suivant... allez!
-Lisa, 17ans.
-Angel, 17.
C'était la fille que Jérémy regardait tout les temps.
-Océane, 15.
-Victoire, 16.
Quartes autres personnes que je ne retenus pas.
-Draco, 17ans.
-Jérémy, 15ans.
-C'est bon. Faites des groupes de 2, il y aura un groupes de 3.
Les 2 blondes, Lisa et Angel se mirent ensemble. Les 4 autres personnes se connaissaient et se divisèrent en 2 groupes. Océane et moi nous regardâmes comme une évidence.
Et Alex se dirigea rapidement vers Jérémy pour ne pas être avec Draco.
La mono remarqua que Draco était tous seul.
-Va avec Alex.
Alexandre fit un regard suppliant au prof mais elle donnait déjà les instructions.
Bien fait pour vous, gros cons, par contre pauvre Jérémy, je n’aimerai vraiment pas être entre ces 2 là.
Ce fus encore un drôle de cours: Draco assurait Alex et Alex assurait Draco, ils se faisaient descendre d'un coup, même si nous n'étions qu'à 4 mètres du sol, dès que la prof avait le dos tourné. Ils voulaient aussi assurer Jérémy pour faire bien devant la mono. En résumer, Jérémy ne savait pas ou se mettre et n'assurait personne. La mono le remarqua, en tout cas le 2iem point, car elle annonça:
-Pour mélanger les groupes, le dernier à être monter se décale vers la gauche. Pour le dernier groupe, Draco tu va avec Justin (un des quartes amis), Jérémy tu reste là et Alex tu viens avec moi.
C'était moi qui étais montée la dernière, donc je me retrouvais avec Jérémy.
Océane se retrouva avec Angel, qui n'avait pas l'air d'apprécier.
Il eu quelque soupir d'énervement.
-Si ca dérange quelqu’un, qu'il vienne me le dire...
Certain s'avançaient déjà, comme Draco et le groupe des 4(amis).
-... et son groupe deviendra définitif.
Ils se ravisèrent.
Pendant que je changeais de corde et me préparais à assurer mon nouveau partenaire, je fis la convers.
-Belle coupe de cheveux.
-Merci...
-Pourquoi t'as coupé?
-Je voulais changer pour... rien
Son regard alla à Angel, je le suivis.
-Pour attirer SON attention? N'essaie même pas mec. Cette fille, pour attirer son attention, il faut devenir con et prétentieux.
A prétentieux, mes yeux allèrent à Draco. Jérémy le vit.
-Comme Draco.
-Euh non! Draco n'est pas con, il est intelligent mais il se croit tellement supérieur qu'il... étouffe. Non je dirais plus tôt comme Alex.
Angel était justement en train de la mater.
-Non, tu vaux mieux que ça. Je suis sûre.
-Si tu le dis, mais je ne crois pas.
Et il se mit à grimper. Pauvre chou! Il n'a tellement pas confiance en lui qu'il se rabaisse. Je sens que je vais bien m'entendre avec lui. J'aime aider les gens qui ont besoin d'aide.
Je le conseillai et il fit de même. Nous montâmes tout en haut d'une piste facile, quand la prof vit qu'on faisait un bon duo.
Je passais un très bon cours, je rigolais et progressais énormément.
A la fin du cours, je voulu resté avec lui à l'arrêt de bus. Mais zut, j'allais chez Océane.
Sa mère arriva, en retard, et Océane demanda.
-Mais bien sûr! Les amis d’Océane sont toujours bienvenus à la maison.
Je lançais à Jérémy:
-A lundi prochain Jer.
-Bonne semaine Vic! dit-il avec un grand sourire.
J'aimais sentir que je faisais plaisir aux autres.
Nous montâmes dans la voiture. Nous parlâmes du cours d’escalade en général en présence de sa mère (mais j’étais sûre qu’elle voulait absolument savoir plus sur Draco et parler de mec en général, ce que je voulais faire aussi.)
J’appris qu’elle était venue au cours pour se calmer et réfléchir avant de foncer. C’est vrai que si on est un peu distrait comme l’est souvent Océ, il peut vite avoir un accident.
Une fois chez elle, elle me guida dans sa chambre, en bordel bien sûr.
-Déso pour le bordel, mais ce n’était pas prévu que tu viennes alors… Je vais faire de la place sur le lit pour qu’on puisse s’asseoir.
Sa couette était en tas dans le fond et le reste était plein de vêtements sales et propres.
En attendant, je fis le tour de sa chambre et m’attardait sur les photos familiales.
-Pourquoi ton père n’est pas sur les photos ?
-Il nous a abandonné à ma naissance, ma mère, mon frère et moi.
- Je ne savais pas que t’avais un frère…
-Il a quitté « c’te maison de fous » comme il dit, à ses 18 ans.
-Et il a quel âge ?
-22, pourquoi ? ca t’intéresse ? Je croyais que tu préférais les plus jeunes que toi… comme Jérémy !
-Nan, juste comme ca. Et je ne m’intéresse pas à Jérémy !
-Peut être à Draco, alors…
-Je hais ce type ! Si un jour tu sors avec, je te parle plus ! LOL
-Pourquoi tu crois que j’ai une chance ?
-En fait, je ne crois pas. Il est bien trop prétentieux pour une super fille comme toi.
Je lui fis un clin d’œil. Elle me fit de même en ajoutant :
-Tu sais la haine est plus proche de l’amour que ce que l’ont croie.
Je grognais. Et lui demandais :
-Tu pense quoi d’Alex ?
-Quoi c’est à lui que tu t’intéresses ?
-Non, non ! C’est juste qui à l’air de te regarder, un peu trop intensément…
-C’est sur ! Je vais te croire ! Par contre Angel, elle se l’approprierait bien…
Elle se tut un long moment.
-Quoi ?
-Chuuut ! Laisse-moi réfléchir ! Attend, je crois avoir trouvé quelque chose.
Elle se leva et fouilla sur son bureau pour trouver une feuille vierge et un stylo. Elle écrit quelque chose, qu’elle ma montra ensuite :
AngelàAlexàOcéàDraco
-C’est quoi ? Lui demandais-je
-Ben une chaine d’amour ! Angel veut Alex. Tu dis qu’Alex me regarde. Je voudrais… on va dire : mieux connaitre Draco.
-Il faut que je te dise un truc sur Draco.
Je lui racontais alors notre conversation la semaine passée et ses mails.
-C’était donc de la légitime défense, le défendit Océ.
Elle ne comprenait rien, je passais ce point.
-Et qu’il sache tout de moi ? Tu ne trouve pas ça bizarre ?
-Il s’est renseignée sur toi sur facebook, tient !
-Mais on ne se connaissait pas avant ! Comment veux-tu qu’il se renseigne sur moi alors qu’il ne connait pas mon nom ?
- Tu ne sais pas s’il connaissait ton nom avant… Peut être que…
Elle reprit la feuille et rajouta :
AngelàAlexàOcéàDracoàVic’t
-Il s’est renseigné sur toi, il essaie absolument d’être ton ami. A mon avis il t’aime…
Je la laissais croire.
-Mais attends, il manque un truc sur ta chaine amoureuse.
Je lui pris le bout de papier et la réécris complètement :
JeràAngelàAlexàOcéàDracoàVic’t
-Il arête pas de la regarder !
Elle me reprit la feuille et cacha se qu’elle écrivit. Elle me montra ensuite la feuille qu’elle tenait hors de ma portée :
Jer àAngel àAlex àOcéàDracoàVic’t
á â
ßßßßßßßßßßßßßßß↵
-Mais je n’aime pas Jer!
- Je ne dis pas que tu l’aime, juste que c’est un ami proche…
Je laisse Océ rêver… Je ne voulais pas casser ses rêves.
-Ca serait quand même drôle de faire un… un… hexagone amoureux ! Voilà.
-Ouai, très drôle ! Comme ca, tout le monde sera malheureux.
-Ah ouai je n’avais pas pensé à ca…
-Océ ! On mange ! Appelle ta copine, cria sa mère en bas.
-On arrive, m’man !
Elle rajouta normalement :
-Je te préviens : ma mère ne cuisine jamais, elle a surement essayé pour toi.
On descendit en rigolant. Effectivement le souper fut dégelasse, mais je terminai mon assiette. Océ ne se força même pas.
-Victoire c’est ca ? me demanda sa mère. Tu veux rester dormir à la maison ?
Je réfléchi, il y avait l’école le lendemain.
-Oui c’est Victoire. J’aimerai bien rester mais il y à l’école demain
-Ah oui c’est vrai… tu va ou ?
-Ecole communal, mais je dois récupérer mon sac chez moi. Si vous me conduisez chez moi pour 7.30, ca devrai aller.
Océane intervenu :
-Je me lève encore plus tard que ca !
Je souris.
-Et tu habite ou ? Repris sa mère.
-Rue de la montagne.
-C’est bon je passe tout près pour aller au boulot. Océ tu iras en bus.
Elle fit semblant de bouder et me dit :
-C’est bien pour toi !
-Je dois juste appeler mes parents. Et je vous dis si c’est bon après.
-OK
Océ et moi retournâmes en haut. J’appelai ma mère et lui dit le programme. Elle accepta. Je prévins la mère d’Océ, Livia.
A minuit, nous nous assurâmes que Livia dormait et nous sortîmes de la maison. Je regardais de l’extérieur l’habitation.
-C’est pas un peu grand pour vous 2 ?
-Ouai mais je ne veux pas qu’on déménage. Mes parents avaient acheté ca pour avoir beaucoup d’enfants et qu’on reprend la maison de génération en génération.
-Je peux te demander pourquoi ton père … est parti ?
Je ne voulu pas utiliser le mot abandonner.
-Il est devenu homo, dit-elle tout simplement.
-Ah ok. Désolé.
On continua de marcher en silence. Je lâchais, en voyant qu’elle tournait vers un chemin de terre :
-En fait on va où ?
C’était l’idée d’Océ de faire une ballade.
-Dans les bois. J’espère que tu n’as pas peur ?
-Nan, t’inquiète.
Je tremblais… de froid, je crois. Je me souviens très bien de cette nuit : il faisait très noir, la lune n’était qu’un fin croissant, les étoiles paraissaient fatiguées de briller.
Océane s’enfonça dans les bois, je la suivis. Après un moment nous arrivâmes dans une clairière. Un arbre trônait au milieu, une balançoire accrocher à celui-ci bougeait à cause du vent. Océ couru s’asseoir première dessus et se balança comme une petite fille. Je m’asseyais contre l’arbre et ferma les yeux et écouta la forêt. Océ s’arrêta et se mis à coter de moi.
-Je n’ai jamais montré cet endroit à personne. Ici tu vois je me sens moi-même : personne ne me critique, me regarde bizarre, m’engueule si je casse quelque chose…
-Chuuut s’il te plait. J’adore aussi cet endroit alors laisse moi en profiter.
Je sentis son regard sur moi, puis elle se détourna.
Nous restâmes un quart d’heure comme ca. J’ouvris les yeux : Une lumière orange luisait d’entre les arbres. Je donnai un coupe de coude à Océ et lui fis signe de se taire. Je murmurai :
-Regarde…
Je me levais et me dirigeais vers la lueur. J’arrivais près d’un feu de camp, une personne assise à coté me tournait le dos. Je passai sur le côté et reconnu…
Jérémy !
Son profil me montrait qu’il pleurait silencieusement. Je ne voulu pas le déranger. Je repartis discrètement avant que Océ arrive et foire tout.
Elle me demanda :
-C’était quoi ?
J’inventai vite une histoire :
-Euh c’était un SDF. On rentre ? Je suis fatiguée.
-Ok moi aussi.
Je m’endormis seulement vers 2.30.
Chapitre 3 : Jérémy Ciguel, introduction.
-Aujourd’hui je vais faire des groupes, normalement définitif. Lança la mono.
Je lançais un regard à Océ, on ne serait surement pas ensemble.
Elle mit les 4 amis ensemble mais garçon-fille, garçon-fille.
-Océane avec Alexandre.
Elle aurait préféré être avec Draco. Mais lui avait l’air content par contre, sans trop le montrer. Angel lança un regard meurtrier à Océ.
-Angel avec Draco.
Ce fut au tour d’Océ d’envoyer un regard noir à Angel.
-Et enfin, bien sur : Victoire avec Jérémy.
Jérémy ne regarda pas une seule fois Angel.
-Est-ce que quelqu’un sait quand Lisa va revenir ?
Angel :
-Moi je sais ! Elle ne reviendra pas.
La prof marmonna quelque chose d’inaudible. Et barra ensuite Lisa sur sa feuille.
Quand le cours fut bien entamé je demandai à Jer.
-Tu habite où ?
-A Frälime et toi ?
-Pareil. Mais quelle rue ?
-Rue Kardön.
La même qu’Océ.
-Tu aime te promené dehors : dans la campagne, les BOIS ?
Il lâcha la corde, regarda autour de lui puis me fixa :
-Quoi ? Enfin comment ? Comment tu sais ?
-Bien je t’ai vu…
Je réfléchissais si je lui disais que je l’avais vu pleurer, il n’allait peut être pas apprécié.
-Vu où ?
La mono me coupa :
-Allez ! On s’y met Jérémy, je peux encore changer les groupes !
Et il se mit à grimper. Une fois redescendu, il me redemanda :
-Alors ?
-Sur un chemin vers les bois mais je n’étais pas sur que c’était toi.
Il avait l’air soulagé :
-Ah ok.
Et ce fut son dernier mot du cours. Il avait l’air perturbé par ce que je lui avais dit, je croyais que surtout il ne croyait pas à mon mensonge. Ce n’était pas vraiment dans ma nature de mentir.
Le cours fut particulièrement…, pas bizarre non mais lourd. Personne n’avait envie d’être ou il était et l’ambiance pesait sur tout le monde. Je m’échappais le plus vite possible.
Je m’enfermais dans ma chambre aussitôt rentrée, je fis :
-allumer mon ordi
-MSN
-facebook (j’acceptai mes demandes d’amis dont Jérémy)
Je fis un message perso, sans réfléchir :
I love, j’aime, ich liebe,… j’aime mais je ne sais pas l’exprimer. J’aime de tout mon cœur. J’ai envie de le dire. Ce n’est pas que je n’ose pas, c’est juste que la vie m’en empêche car tout simplement : je… non rien je ne vais rien dire je vais me taire une fois de plus.
Mais même si je le dis, tu aimerais car c’est ce qu’ils attendent d’une meuf blonde, yeux bleu, belles formes,… Tsss… Mais moi je ne veux pas ça. Je veux plus, ou moins. Je veux quelque chose de naturel, de simple, de vie, d’échanges,…
Je me relis, non je ne pouvais pas mettre ça à la vue de tous … et pourquoi pas ? Sur facebook tout le monde raconte sa vie et tout le monde s’en fou. Alors merde, ENTER.
J’eu des commentaires:
D’un amie de Navil : T0Oï T a/\/\OuR£Us£…
De mecs : -Et ouaip, c normal kan on est bone com toi :p
-C’est vrai que t’es pas mal… même bonne comme dis l’autre
Et d’autres du même genre.
Une amie proche à l’école, Pauline : C’est qui le tu de « tu aimerais » ? Tu sais que je suis toujours là pour écouter tes histoires d’amour… et le « ils attendent » c’est les mecs en général ?
Je répondis volontiers à ce dernier : Le tu c’est personne… c’est une personne que j’aimerai peut être un jour. Et oui le ils c’est les mecs. Tous les machos qui se croient permis sur tout.
Encore un de Océane : Eh oui, ma belle, quand on est une bombe on doit assumer. Mais ne tkt pas tu trouveras quelqu'un de bien.
Mais surtout un message de Jérémy, pas un commentaire :
Salut. J’ai lu ta publication et j’ai eu l’impression que tu étais déprimée. Comme il y a 2 sem tu m’es sacrement remonter le moral je voulais faire le même pour toi. Alors si tu as besoin de parler n’hésite pas, ca fait un peux psy mais bon voila…
Hors sujet, ou presque, je voulais te dire que j’étais content d’être ton partenaire à l’escalade et j’espère que toi aussi. Si tu m’as trouvé bizarre aujourd’hui, c’est parce que tu m’as dit que tu m’avais vu dans les bois.
Pas très compréhensible cette phrase, pas grave c’est pas important.
Jer.
Je lui parlai en direct :
Moi : salut !
Jérémy : hey ! ca va ?
Moi : oui oui. Et toi ?
Jérémy : ça dépend
Moi : de quoi ?
Jérémy : si tu vas vraiment bien ou pas…
Moi : nan mais tkt je vais bien surtout après avoir lu ton message.
Moi : merci d’ailleurs
Jérémy : de rien :p ca t’a fait plaisir ?
Moi : oui beaucoup
Jérémy : :D
Moi : mais j’ai un truc que j’ai pas compris
Jérémy : ?
Jérémy : la dernière phrase ?
Moi : ouai mais nan
Jérémy : ?
Moi : J’ai compris même si elle est zarbi mais pourquoi ca t’a choqué tant que ca.
Moi : ?
Jérémy : ben…
Moi : ??
Jérémy : Franchement…
Moi : ???
Jérémy : Je fais des choses dans les bois…
Moi : !!!?
Jérémy : …dont j’ai un peu honte :$
Moi : OK mais je peux pas t’aider si tu me dis rien.
Jérémy : juste le fait de parler avec toi me fait plaisir
Jérémy : Tu fais quoi ?
J’étais en train de mater ses photos.
Moi : je suis sur facebook et sur msn et toi ?
Jérémy : pareil…
Moi : tu me passe ton adresse msn stp, je préfère parler sur msn.
Jérémy : lepetitaiglenoir@hotmail.com
Moi : mdr ton adresse
Moi : pourquoi petit ? Et aigle ?
Jérémy : petit car je me considère pas comme un grand et en plus aiglenoir@hotmail.com était déjà pris
Moi : et aigle ?
Jérémy : c’est mon animal préféré
Jérémy : et toi c’est quoi ?
Moi : le loup blanc d’Alaska
Jérémy : drôle ! Pourquoi si précis ?
Moi : car je préfère les blancs, ils sont discret sur le neige, c’est mieux :p
Jérémy : XD
Moi : att je te rajoute sur msn
Jérémy : OK
Vic’t : -Re.
Jérémy Ciguel: -Re
Vic’t: -lol mets pas ton nom en entier ca fait trop con.
Jérémy Ciguel: -ok att alors
Jérémy : -voila c’est mieux ?
Vic’t : -c’est mieux mais pas parfait. Mets «Jer» ca le fait mieux.
Jer : -ca va comme ca ?
Vic’t : -oui :D
Jer : -Comment ca ce faisait que tu étais dans les bois à minuit ?
Je ne savais pas si je devais lui avouer la vérité. J’étais déchirée entre le faites d’être sincère et essayer d’avoir une explication ou de faire semblant et poser des questions … j’optais pour la deuxième solution, pour voir s’il me mentirait.
Vic’t: -J’étais chez Océ et on a décidé de faire un tour. Elle n’habite pas très loin.
Jer : -Ahh… ok. Je savais pas qu’elle habitait la… Mais elle m’a vu?
Vic’t : -Non, elle était derrière moi. Comme je n’étais pas sur, je lui ai rien dit.
Au point ou j’en étais, un petit mensonge de plus ne faisait pas de différence.
Jer : -ok merci.
Vic’t : -c’est si honteux que ca ce que tu fais dans les bois… ?
Jer : -Non, mais pour moi oui.
Vic’t : -je reste septique… tu te drogue, tu fume, t’es masochiste, tu te mutile…. ??
Jer : -Euh entre autre…
Vic’t: -les quels !?
Jer : -le dernier, ca m’est déjà arrivé…
Vic’t : -et c’est de ca que t’es honteux ?
Jer : -non
Vic’t : -ha… tu voudras pas me dire ?
Jer : -ca dépend de TOI… qu’est que tu as vu exactement ?
Il m’avait coincée… je mentais tellement mal, même sur msn.
Vic’t : Benh je t’ai dit : je t’ai vu de dos, tu marchais sur un chemin dans les bois.
Il valait mieux rester vague…
Jer : oui sauf que j’ai pas emprunté les chemins…
Vic’t : Eh merde… trahie…
Jer : Alors t’as vu quoi ?
Vic’t : je t’ai vu de dos assis devant un feu…
Jer : c’est tout ?
Vic’t : oui. Mais tu veux vraiment pas me dire ce que t’a fait ?
Jer : Essaie de deviner…
Vic’t : Euh… t’as fait un feu ! C’est ca ! Et c’est interdit ?
Jer : En fait je ne sais pas… mais c’est pas ca.
Vic’t : Alors je sais pas…
Jer : bah… tant pis pour toi ! Je te laisse réfléchir !
Vic’t : Non pars pas !
Jer : …
Vic’t : STP :D
Jer : je dois aller manger…
Vic’t : Mais… ! Je veux savoir.
Jer : Déso
Vic’t : A cause de toi je n’arriverai pas à dormir !
Jer : c’est ca… mais je ne peux pas te dire… pour garder mon amour propre
Vic’t : Genre…
Vic’t : Bon bah… ok A+
Jer : A lundi.
Vic’t : ouai bisous
Jer : Bisous, je t’adore. ;-)
J’ai relu la dernière phrase au moins 10 fois. On se connaissait depuis 2 semaines, on s’était vu 2 fois et il me disait déjà ca ! Je ne pouvais rien dire à Océane, elle m’embêterait…
Impossible de dormir. Jérémy en boucle : le regard déçu à cause d’Angel, à l’arrêt souriant, pleurant sur le bord d’un feu, quand il m’aidait pour défaire un nœud avec ses longs doits,... STOP ! Je ne l’aimais pas, c’était juste un mec fragile que j’avais aidé, point finale. Je divaguais encore un moment avant de m’endormir.
Chapitre 4 : Angel Loust, face cachée.
Le lendemain matin, j’annonçai à ma mère que j’avais congé jeudi. Comme elle ne pouvait pas me garder elle me demanda si je pouvais aller chez Océ du mercredi midi au jeudi fin d’après-midi. Je me précipitai sur mon portable et téléphona à Océ.
-Hey salut Océ ! J’ai quelque chose à te dem…
-Tu sais que tu me réveilles ! Non c’est bon. Vas-y, demande-moi.
-Jeudi j’ai congé et…
-Moi non ! C’est dégelasse ! Donc continue.
-Est-ce que je pourrai venir chez toi ? Ma mère ne peut pas me garder
-bah si tu veux mais tu va t’emmerder, je te préviens ! Tout l’aprèm : je suis partie avec ma mère qui m’amène à mon cours de hip-hop et chez le psychologue.
-Pourquoi chez le psy ? Rassure-moi : tu n’es pas folle ?
Elle éclata de rire, je fis de même.
-Non non t’inquiète, en tout cas pas officiellement ! Ma mère croit que je suis perturbée que ma famille soit si démantelée. Et jeudi bah moi je serais à l’école.
-T’inquiète ce n’est pas grave ! Mais ta mère serait d’accord ? Et elle sera chez toi ?
-Attends, je demande.
« Maman ! Vic’t peut venir du mercredi au jeudi ? Sa mère peut pas s’en occuper. »
« Oui bien sur ! De quand à quand ? »
« Mercredi midi à jeudi fin d’aprem »
« C’est noter ! »
« Merci m’man »
-Voilà c’est bon.
Je sortis de chez moi en direction de l’école.
-Et ta mère restera avec moi toute la journée ?
-Non ! Elle se lève pour me conduire puis va se rendormir. L’aprem elle travaille.
-Okei merci beaucoup Océ !
-De rien ma chérie. A demain !
-Hey demain comment on fait ?
-Bah ma mère viendra te chercher !
-Rappelle-lui ! Je n’ai pas envie d’attendre une demi-heure !
-Ouai, ouai. T’inquiète pas, va. Allez tchao.
-Tcho !
J’arrivais devant mon école. J’avais oublié d’attendre Pauline. Je l’attendais tout les jours dans la rue juste après la mienne. Je revenais en courant.
- Excuse-moi Line !
-Ouai c’est pas grave c’est juste qu’on va être en retard.
On sprinta jusqu’à la grille pour voir qu’il restait encore 5 minutes avant la sonnerie.
J’aimais bien Pauline, même si des fois elle avait le QI d’une poule. Mais elle me faisait bien rire, particulièrement cette journée là.
Line était un peu du même caractère d’Angel et Lisa. Mais elle n’avait pas leur physique, alors elle n’avait pas été admise dans leur groupe. Au début de l’année une des filles du Gurls Club avait voulu que je devienne leur « amie », mais j’ai refusé. De un, elles sont trop prétentieuses. De deux, je venais de voir ce qu’elle avait fait à Pauline. Alors juste pour les provoquer je me suis tournée vers Line. Depuis je ne porte pas vraiment sur leurs cœurs.
Mais ce jour la, Angel et Lisa se dirigèrent, sûres d’elles, vers moi et Line.
-J’imagine que c’est une de tes brillante idée ! En plus l’accrocher à mon casier ET sur mon banc vraiment pour me foutre la honte, c’est vraiment dégelasse. Me lança Angel, secouant un papier sous mes yeux
-Et après c’est nous les salopes, en plus ! ajouta Lisa.
Qu’est qu’elles me voulaient encore…
-Mais de quoi vous me parlez !?
-De ça !
Elle me donna la feuille puis s’en alla la tête haute. Elle rajouta quand même :
-En plus ca rime pas, c’est trop moche.
J’ouvris la feuille pliée en deux sans laisser à Line l’occasion de lire.
-Ohhh…
Je mis ma main sur ma bouche en voyant l’entête :
Douce Angel,
Mais surtout la signature :
Jérémy
Je chuchotais :
-C’est pas possible, il n’a pas fait ca…
Comme Jérémy n’était pas dans cette école, c’est logique qu’Angel m’accuse.
-Je peux lire ? S’il te plait Vic’t.
J’ignorai Line et commençais la lecture du poème. C’était magnifique je me retrouvais dans chacune des phrases. Apres la 5ièm, je couru au toilette pleurer un bon coup c’était tellement émouvant !
Je ratai la première heure… je lisais et relisais le poème jusqu'à la connaitre par cœur.
En dernière heure du matin, je m’ennuyais tellement que je sortis le papier pour barrer le ANGEL. J’étais en train de m’acharner sur mon stylo que plusieurs personnes se retournèrent vers moi. Le professeur arrêta de parler et me fixa. Je rangeai vite le papier avant qu’il me le confisque. Apres ca je n’osai plus le relire pendant le cours.
A midi, je m’asseyais seule à la cantine : Line était à la bibliothèque mais vu que la prof qui surveillait aujourd’hui me détestait, je ne voulais pas prendre le risque que Pauline se fasse viré…
Je mordais une fois dans mon sandwich pour me rendre compte que je n’avais pas faim. Je remballais mes affaires pour aller dehors mais je fus coupée par…Angel ! La surprise. Je portais ma main à la poche de mon jeans où était glissée la poésie.
-Hey Vic ! Je peux rester avec toi s’il te plait ?
Le « s’il te plait » forcé était plutôt un signe d’ordre. Je me demandais combien de fois elle l’avait dit dans sa vie : 10 fois ? Non j’étais trop gentille : allez peut être 3 fois.
Je me rassis et lui lançais :
-Qu’est tu veux ?
-Passer un moment avec toi. Lisa est collée alors voila je me suis dit « pourquoi je n’irai pas près Vic, elle a l’air si triste d’être ALONE »
-Je vais t’apprendre un truc : « Il vaut mieux être SEUL que mal accompagner »
Elle me lança un regard tueur.
-Tu vois, j’essaie d’être ton amie et tu as vu comme tu me traire ! C’est bon je me casse !
Elle se leva vers ses « amies » qui nous observaient depuis le début. Et puis là je réfléchis, je devais lui poser quelques questions :
-Attends Angel ! Je m’excuse, alors vient on va marcher dehors.
Je vis un sourire de vainqueur, une fois de plus elle avait eu ce qu’elle voulait. Je râlais contre moi mais c’était trop tard. Elle passa devant moi et lâcha la porte juste derrière elle, je faillis me la prendre en pleine tête. Moi je dis « vive les amies ».
-Alors qu’est que tu voulais me dire ?
-J’ai réfléchis…
Houla ! Le miracle !
-… et je me suis demander pourquoi tu m’avais fait ca, je t’ai rien fait de mal. Alors après je me suis dit que peut être ce n’était pas toi, et que c’était peut être lui. Mais le problème a qui a-t-il pu donner le mot, et la je me suis dit toi… alors faut que tu m’explique ce que tu sais.
-Je sais rien… je sais que ce que tu m’as raconté : tu as trouvé un mot sur ton casier et sur ton banc.
-Tu es proche de lui ! Tu devrais savoir.
-Pas vraiment tu sais. Mais c’est vrai qu’au début il te regardait… beaucoup.
-Alors c’est vrai… Lisa aussi me l’avait dit mais je ne l’avais pas crue. Rends-le-moi !
Elle avait repris son ton sec et arrogant.
-Euh… je l’ai plus, je l’ai jeté. Sauf si tu as envie de faire les poubelles des toilettes… Mais tu l’as eu deux fois !
-Celui sur mon casier je l’ai gardé pour te le montrer, mais le deuxième j’ai pèté un câble et déchiré en mille morceaux. Tu es SURE que tu l’as plus.
Je me mordis la lèvre. Et elle comprit :
-Haa… tu l’aimes et tu veux garder ce magnifi…
-Alors tu le trouve beau ?
-J’ai pas vu beaucoup de poème mais celui la est profond et il m’est adressé…
-Et Jérémy tu l’aimes bien ?
-Tu sais dans mon monde, ce genre de mec n’on pas leur place. J’ai été élevée comme ca… alors je n’arrive plus a changer. Eh toi arrête de changer de sujet : c’est toi qui mis les mots ?
-Non ! De toute façon je n’aurais pas pu. Je ne suis pas en classe avec toi en première heure.
-Ah oui c’est vrai.
- Qui était en classe avant toi et qui ne s’intéressait pas au mot ?
-Lisa… Putain ! La salope, je vais la tuer !
Et elle se dirigea vers l’entrée du self, puis vers la table de Lisa.
-Alors c’est toi ! Tu as tout fait pour me convaincre que c’était Vic ! Mais non toi, je croyais que tu étais mon amie.
Vic’T, ce n’était pas compliquer avec un T.
Lisa sourit si bizarrement, que ca ma fit penser à un ogre.
-Je croyais que tu étais plus conne que ca, tu as finalement compris pourquoi j’étais ton « amie » et benh non pauvre fille. Je t’ai manipulée… et maintenant j’ai eu ce que je voulais : je viens d’être élue présidente du Gurls Club. Plus personne ne veut d’une fille aussi simple d’esprit que toi.
Plusieurs filles de l’ancien groupe d’Angel, les Gurls hochèrent la tête. Angel bouillait de rage et je fus surprise de voir ce qu’elle fit ensuite : Elle tira d’un coup la chaise de Lisa qui tomba à genoux, elle empoigna la fausse chevelure blonde.
-Aïe ! Lâche-moi Angel !
-Tu as mal ? Alors dis moi ce que ca fait ca…
De ca main libre Angel chercha un crayon bien taillé. Elle releva la tête d’Angel et lui « grava » une croix au milieu du front, en disant :
-Je vous nomme présidente du Gurls Club, club des filles provocantes, connes et qui en pensent qu’a leur physique.
Félicitation très chère. Ta maman te dirai c’est bien ma Minou Lisou, car c’est bien ca ton petit nom ?
Pendant qu’elle parlait, elle repassait de plus en plus fort la croix qui devenait une étoile.
Lisa grogna.
-Ca fait mal ? Mais tu ne sais pas comme je souffre que tu m’aies trahi !
Et elle repassa une ultime fois sur la marque qui saigna.
Je regardais jusqu’ici sans rien dire, comme les Gurls. Mais je réagis, en voyant le sang et les larmes couler sur le visage de Lisa.
-Arrête Angel ! Viens !
Son regard meurtrier se posa sur moi, puis se radoucit en voyant mon regard suppliant. Elle cassa le crayon en 3, lança les morceaux à la figure de Lisa. Puis je la tirai, empoignant ces deux poignets pour lui empêcher de faire quoi que ce soit.
Elle s’effondra sur le banc au fond de la cours, pris sa tête entre ses mains et pleura comme quand on fait une crise de nerf. Je n’osais pas la tenir pas l’épaule, nous n’étions pas vraiment amies
Quand elle se calma, je pris son sac qu’elle avait lâché et l’emmena aux toilettes. Pendant qu’elle se rinçait le visage je fouillai dans son sac pour chercher du maquillage. Quand je trouvais son crayon bleu je lui tandis, mais elle le refusa et effaça toute trace de maquillage, de fond de teint sur son visage. Cela faisait bizarre de la voir au naturelle.
Elle me fit un sourire tordu mais sincère.
-Merci Vic’t, je suis contente de t’avoir.
-Tu sais que tu m’as appelé Vic’t et Vic comme avant.
Elle rigola, rassurée que je n’allais pas la laisser, sûrement.
-Oui je sais, je t’appelais Vic parce que Lisa t’appelait comme ca et elle disait que ca t’énervait quand on ne dit pas le T.
-C’est vrai, c’est vrai.
Je pensais à Lisa, elle allait surement avoir une cicatrice à vie. Mais vu l’argent qu’elle avait, elle ferait de la chirurgie esthétique.
-Hey Vic’t… je voulais m’excuser pour tout ce que je t’ai dit. En y repensant, c’est vraiment Lisa qui m’influençait.
-Bon bah ca va, ce n’est pas si grave si tu t’en rends compte et que tu vas changer.
Elle me fit un grand sourire.
-Viens on va dehors. On ne va pas rester toute la récré dans les toilettes !
Nous marchâmes silencieusement dehors, puis nous nous retrouvâmes sur le même banc que toute à l’heure.
-Il y a quelque chose que je n’ai pas compris Angel… pourquoi tu dis que Jérémy et le même genre de mec n’ont pas la place dans ton monde. Mais c’est quoi ton monde ?
-Eh bien tu vois… j’ai une famille très précieuse sur l’argent, le physique et les bonnes manières. Et je suis censé trouver quelqu'un qui soit beau pour la progéniture de la famille, avec assez d’argent pour m’offrir des cadeaux pour prouver son amour et bien élevé pour les repas chics de famille… Voila et Jérémy ne correspond pas au critère de la beauté pour ma famille, je ne sais pas si il est riche mais il ne le montre pas et ca aussi c’est un critère non respecter et oui il est bien élevé, enfin je crois, mais est ce qu’il sait danser la valse ? Sait-il à quoi correspond les multiples couteaux, fourchettes dans les restaurent 6 étoiles ? Voila, tu comprends maintenant ?
J’en restais bouche bée.
-Ouah… je ne savais pas que ca existait encore les familles comme ca. Tu as du apprendre tout ca, toi ?
-Bien sur, et bien plus encore. Comme je me comportais bien aux réunions de famille, quand je porte des robe et des coiffures ou tu n’arrives même plus à tourner la tête, je peux m’habiller comme je veux à l’école tant que ca coute cher. Car pour mes parents avoir le même habit qu’une fille d’une classe sociale plus basse est inadmissible. Mais j’en ai marre de cette vie…
-Ouai je te comprends. Et… merde.
La surveillante se dirigeait vers nous.
-Angel Loust ?
-Oui c’est moi.
-Vous êtes convoquée chez le directeur immédiatement, vos parents sont en chemin. Et ceux de Lisa aussi.
-D’accord j’arrive tout de suite.
Mais la surveillante se planta devant nous ;
Angel me lança un clin d’œil et me glissa tout bas.
-Mais une famille élite et riche a aussi des avantages. Avec le meilleur avocat familial de la région qui est mon oncle, ca devrai aller. A tout à l’heure alors.
Et elle me fit signe avant de suivre la surveillante.
Line revint quelques minutes avant la sonnerie, elle ne m’arracha pas un mot. L’après midi me paru long. Je stressai un peu pour Angel mais en même temps elle avait exagéré avec le crayon. D’un autre coté je pensais au poème que je ne lui avais pas rendu. Et une partie de moi, que j’essayais d’ignorer, espérait et redoutait croiser Jérémy, le jeudi.
Une fois chez moi, je me connectais sur msn. Deux minutes après avoir allumé l’ordinateur, il s’affichait
Douce Angel,
Quand je t’observe,
J’aimerai le faire sans réserve.
Quand j’arrive à croiser ton regard,
Je me sens tout bizarre.
Quand tu t’adresse à moi,
Je veux être ton roi.
Tes yeux sont deux perles.
Ta voix est un chant de merle.
Ta chevelure est une crinière au vent.
Ton sourire fait le beau temps.
Ton rire est ma cocaïne.
Ton visage a toujours bonne mine
Aussi calme qu’une mer au repos,
Aussi gracieuse que le vol d’un oiseau.
Aussi forte qu’un lion.
Aussi parfaite qu’un rond.
Aussi jolie que magnifique.
Aussi gentille que sympathique.
Tu es toi, Angel
La plus belle demoiselle.
Laisse-moi une chance,
Même juste pour une dance.
Je te le dis : Je t’aime
Veux-tu être ma reine ?
Jérémy
Ma dernière pensée fut : Il ne doit jamais savoir ce que Angel pense de lui et que moi j’ai le poème.
Chapitre 5 : Jérémy Ciguel, sentiments.
Le lendemain, Angel ne réapparut pas, heureusement d’ailleurs : des mini-affiches était accrochée partout aves une caricature de Angel tenant un crayon comme un couteau dégoulinant de sang, au dessus était noter : Angel Loust, la défigureuse au crayon.
Je pris ses devoirs vu que je la voyais au cours d’escalade et que toute ces anciennes « amies » l’avaient lâchée. Notre professeur de Français était absent et nous fûmes libérés pour la quatrième et dernière heure. Je devais de toute façon attendre Océane, alors j’allais déjà vers l’institut Saint-Marc, l’école d’Océane et Jérémy. Le trajet prenait 40 minutes à pied. J’envoyais un message pour prévenir mon amie :
Hey ! J’ai déjà fini les cours, alors RDV devant ton école. Préviens ta mère. A tout’.
J’espérais qu’elle avait éteint son portable, sinon on lui confisquera et elle ne pourra pas lire le message.
Devant la grille de l’école, je posai mon sac et retirai ma veste. Je profitais des quelques rayons de soleil assise sur le muret en T-shirt quand quelqu’un sortit du bâtiment. Je reconnu cette personne et la seule personne que je connaissais dans cette école (appart Océ) était Jérémy.
« Que le hasard fait bien (ou mal) les choses… » Pensais-je avant de me relever et de faire comme si je ne l’avais comme si je ne l’avais pas vu. Quand il arriva à ma hauteur, il s’arrêta et me demanda :
-Vic’t ! Qu’est que tu fais la ?
Un sourire se dessina sur son visage pâle, il n’avait pas l’air bien.
-Bah… j’ai eu fini plus tôt les cours et j’attends les Océane. Et toi ? Tu n’as pas l’air bien ?
- Je ne me sens pas bien, alors je retourne chez moi… Aïe !
Il pressa ses tempes. Je lui fis signe de s’asseoir près de moi, ce qu’il fit. Nous restâmes un moment silencieux, puis il regarda sa montre.
-Ma mère va plus tarder. D’habitude je ne suis jamais malade.
-C’est quand même bizarre qu’on se retrouve : si tu n’étais pas tombé malade, si mon prof avait été la, si j’étais allé chez Océ un autre jour…
Je lui souris mais, lui, plongea son regard dans le mien et dit :
-Ah le destin fait parfois bien les choses.
Nous nous observâmes un moment puis il fronça les sourcils :
-J’en ai vraiment marre de cette migraine. Ah voila ma mère.
Une voiture pas très neuve se gara devant l’école. La vitre s’abaissa et j’aperçus sa mère :
Elle paraissait plus vielle que son âge, elle avait les traits tiré. Ses grosses cernes et ses petits yeux montraient le manque de sommeil. Des cheveux s’échappaient mollement de son chignon.
-Aller tchao Vic’t ! A lundi prochain !
-Salut ! Repose-toi bien !
« Et a peut être tout à l’heure »
Cinq minutes après que la voiture ait démarré, la sonnerie retentit, libérant ainsi les élèves. Océane s’approcha :
-Tu as de la chance que mon prof soit sympa ! Sinon j’aurai plus mon portable.
-Il a sonné ? Tu n’avais qu’à l’éteindre.
Je lui lançais un clin d’œil.
- Tu ne devineras pas qui j’ai croisé en t’attendant…
-Qui qui ? dit !
-Jer’…
-Ahaha, tu l’aimes…. Avoue et assume !
-D’accord, d’accord, j’avoue. Mais lui non…
-HE ! Te décourage pas, tu ne peux pas savoir !
Pour toute réponse, je lui donnais la poésie. Elle lu sans expression au début, puis son visage s’éclairera. Et à la signature elle réagit :
-Alors on avait raison… il l’aime. Ce poème est tout simplement magnifique, mais comment ca se fait que ca soit toi qui l’a.
Je lui expliquais l’histoire sauf ce qu’Angel avait raconté sur sa vie et sa famille.
-Et elle n’a pas voulu récupéré le mot ?
-Si, mais quand elle a compris qu’il était important pour moi, on a plus parler.
-Ah d’accord… tu ne pense pas qu’elle va aller le raconter a tout le monde ?
-Non, elle a changé. En fait elle est sympa et tu sais elle me considère comme son amie depuis que je l’ai aidée.
- Pour toi ce n’est pas ton amie ?
-Si mais j’ai peur qu’elle retourne vers les Gurls et qu’elle me fasse un coup dans le dos.
-Espérons que non ! Je n’ai pas envie de te retrouver défigurée !
-Ahaha très drôle !
-Voila ma mère, prévint Océ.
La voiture s’arrêta sur le bord de la route et nous montâmes derrière.
-Salut les filles !
-Bonjour Livia.
Elle m’avait demandé de l’appeler par son prénom.
-Hello m’man.
Après quelques minutes de trajet, la mère d’Océane me questionna :
-Mais Victoire, je ne devais pas aller te chercher à ton école ?
Ce fut sa fille qui répondit.
-Elle a eu fini plus tôt alors elle st venue me rejoindre.
-Ah d’accord. Ca ne te dérange pas que je te dépose au bout de la rue ? On est déjà un peu à la bourre... Me demanda-t-elle.
-Bien sur que non !
Arrivé au bout de la rue, Océane me donna la clef de la porte de derrière.
-A ce soir Vic’t !
-Tchao !
Je marchai un petit bout puis m’arrêtai en voyant quelqu'un de dos sur le pas de la porte… je sursautais quand je crus reconnaitre Jérémy. Mais l’homme se retourna, c’était en fait un facteur. Je m’approchai de lui d’un pas décidé.
-Bonjour, que puis-je faire pour vous ?
Je pris le paquet au nom d’Océ et signai le papier avant de faire le tour de la maison pour entrer. Je filais dans la chambre de mon amie. Le même désordre que la fois passée ou même pire régnait. Je voulu dégager son bureau pour travailler, mais il y avait tellement de choses que je préférais aller travailler dehors. Je descendis avec mon sac d’école sur la terrasse. Mes yeux tombèrent sur la forêt et je me mis en route vers la clairière. Le temps que je retrouve le chemin et que je me décide à travaillé et pas bronzé, j’avais perdu trois quart d’heure. Je fis mes devoirs au soleil, assise dans l’herbe avec les quelques dernier chants d’oiseau du mois de septembre. Quand j’eu fini, j’allai au feu ou Jérémy était la fois passée, espérant qu’il soit la ou arrive. Assise sur le tronc servant de siège je murmurais accompagnée des oiseaux:
…
Tes yeux sont deux perles.
Ta voix est un chant de merle.
Ta chevelure est une crinière au vent.
Ton sourire fait le beau temps.
Ton rire est ma cocaïne…
« Ton rire est ma cocaïne », c’était la phrase préférée du texte. On m’avait toujours dit que j’avais un rire mélodieux, chanteur. Celui de Angel me paraissait moqueur, faux.
Je pris le compas dans mon sac et gravis la phrase dans le tronc ou j’étais assise. Ca me prit assez longtemps. Après je regardais l’heure et remarquais que Océ et sa mère n’allait pas tarder à rentrer ! Je rassemblais mes affaires en me dirigerais vers la maison, déçue de ne pas avoir vu Jérémy. Elles n’étaient pas encore revenues. J’étais sur l’ordinateur d’Océane quand elle arriva dans sa chambre.
-Je me suis pas gênée, j’espère que ca te dérange pas.
-Non non t’inquiète. Mais il y avait un mot de passe ! Comment tu as trouvé ?
-Tu n’es pas très originale en mettant Draco Winters !
-Chuuut ! Ma mère connait son père !
Je rigolais puis éteignis l’ordinateur.
-Alors qu’est que tu veux faire maintenant ?
-Là maintenant je dois faire mes devoirs, mais vu que c’est des math ça serait gentil de m’aider.
Je n’étais un des plus fortes en math, mais je me débrouillais. Jusqu’à 8 heures, nous travaillâmes sur les problèmes et les équations.
-Tu n’a pas faim ? Demandai-je.
-Si je meurs de faim !
Nous descendîmes. Mon amie fouilla dans les armoires et me demanda :
-Tu veux manger quoi ?
-Ta mère n’est pas là ?
-Oui le mercredi c’est le seul jour ou je mange quelque choses de pas trop dégelasse. Elle fait des cours du soir pour devenir éducatrice de la petite enfance. Alors on mange quoi ? Il y des pates, du riz, une pizza hawaïenne ou si tu préfère du pain et de la salade.
-Pizza !
Les hawaïennes c’était mes préférées.
-C’est parti. (Elle alluma le four.)Tu veux regarder la télévision ?
-Si tu veux.
Quand la pizza fut cuite, nous nous vautrâmes dans le divan avec nos assiettes. Après nous fîmes la vaisselle des 2 assiettes et 2 verres mais ca nous pris 1heure et au final j’avais le T-shirt complètement mouiller et Océane les cheveux plein de mousse. Je m’endormis rapidement.
A 7h40, le réveil d’Océane sonna, elle l’éteignit puis se rendormit. A 45, sa mère vient l’appeler :
-Océane debout, tu va être en retard.
Le ton de sa voie donnait encore plus l’envie de dormir. Elle me vu.
-Tu peux encore dormir toi.
Mais j’étais déjà levée. Elle s’en alla, le pas trainant. Je motivais Océane :
-Allez debout l’école commence dans une demi-heure.
Elle grogna à mon intention :
-Tu peux parler toi ! Tu n’as pas école.
Je tirais d’un coup sur la couverture. Elle se redressa et me lança :
-Hey salope ! Tu n’as pas le droit !
Je lui jetai mon oreiller a la figure. Elle me le relança puis nous éclatâmes de rire.
-OK c’est bon, je me lève.
Elle se dirigea vers la salle de bain pendant que je descendais. Je mis la table du petit déjeuner et commençais à manger. Livia me rejoignit.
-Oh c’est gentil Victoire, mais Océ ne mange pas le matin. Elle n’a jamais le temps.
-Et v… toi ?
Ça faisait bizarre de la tutoyer.
-Euh quand j’ai le temps et aujourd’hui je l’ai, alors bonne appétit !
Nous mangeâmes en silence, toutes les 5 minutes elle appelait sa fille. Océ descendit enfin puis remonta chercher un livre de mathématiques oublié. Juste avant de sortir, elle attrapa une barre de céréales et me lança :
-A plus Vic’t !
-Bonne journée.
Je retournais dans la cuisine et décidait de faire la vaisselle. Quand j’eu fini je remarquais le capharnaüm de la pièce et rangeait les armoires, tout ce qui était périmé de plus de 2 mois je jetais. Je me méfiai de l’état du frigo mais il était clean. A 9.30 la cuisine totalement rangée, je collais un post-it sur la table :
Je me suis permis de trier les armoires, j’espère que ça t’a rendu service.
Je suis partie faire un tour. Je reviendrai surement quand tu seras au boulot.
Victoire
Je me fis trois sandwichs et quittais la maison, je fermais juste devant. J’allai à la balançoire d’Océ, j’avais une envie folle de me dépenser : des que je ne fus plus visible de la route, je me mis à courir comme je n’avais plus fait depuis des années. Quand j’arrivais a la clairière je riais aux éclats, me moquant de moi-même et aussi parce que j’étais heureuse. Je m’asseyais sur la planche suspendue pour reprendre mon souffle puis je me mis machinalement à balancer mes jambes. Que ca faisais de bien de redevenir une enfant ! Le soleil se cacha et j’eu froid. Je devais bouger, je descendis de la balançoire et aillais ramasser mon sac. Quand je me retournais, je vis une ombre filler entre les arbres. Je couru pour le rattraper.
-Hey ! Mais attends !
Il s’arrêta d’un coup et se retourna : je reconnu Jer. A cause de la vitesse et de ma surprise tout ce que j’ai pu faire c’est lui foncer dedans. Je me retrouvai sur lui, la tête sur son torse. Il sentait bon, l’Axe je crois. Je roulais rapidement de coter. Il se releva plus rapidement que moi et s’épousseta. Il portait un T-shirt gris avec une inscription devenue illisible à cause du lavage, son pull était posé sur ses épaules les manches pendaient devant. Il me tendit la main pour m’aider à me relever, je lui fis signe que ca allait. Mais quand je fus de nouveau sur mes deux jambes, je failli retomber. Il me rattrapa de justesse par les poignets, je le levais le regard sur ses yeux magnifiquement verts. Je me dégageais et retournais dans la clairière chercher mon sac. Il me suivi, je me rassis sur la balançoire et baissais la tête.
-Pourquoi tu es parti ?
-Quoi ?
Il était appuyé contre l’arbre à 1 mètre de moi, mais j’avais l’impression qu’on était plus éloigné que jamais.
-Pourquoi tu n’es pas venu me parler ?
-Tu ne l’as pas fait quand j’étais devant le feu.
-Tu pleurais…
-Et toi tu étais heureuse et…
Je devinais sa pensée « ca me rendais heureuse juste de te regarder ». Je frissonnais, le vent se levait. Il vint derrière moi et posa son pull sur mes épaules. Je lui lançais un sourire et soufflais un merci. Comme je ne bougeais pas, il me le mit. Je glissais mes bras dans les manches. Elles faisaient 20 centimètres de trop. Nous rigolâmes.
-Pousse-moi !
Je lui expliquais en balançant les jambes. Avec sa force ajoutée a la mienne j’avais l’impression de voler. Quand j’eu le tournis, je lui demandai d’arrêter. Il me mit la capuche.
-Pas la capu…
Il l’avait relevée pour me faire un massage. Il me sourit.
-Tu masse trop bien les épaules !
-Merci… Je peux te faire le dos si tu veux.
-Humm….
J’avais fermé les yeux, savourant cette détente. Quand ses mains se posèrent un peu plus haut que mes hanches et que ses pouces faisaient des cercles de part et d’autre de ma colonne vertébrale, je frissonnai.
-Tu as encore froid ? me demanda-t-il.
-Non, mais…
Je me levais et me collais à lui.
-… là encore moins.
Je serrais mes bras contre moi entre nous deux, mais lui nous serra ensemble. Le vent se leva d’un coup faisant voler mes cheveux. Il nous guida derrière l’arbre et nous nous assîmes contre. Il me serrait d’un bras contre lui et moi je me serrais contre lui pour me protégera du froid.
-Tu as faim ?
Il acquiesça. Je pris mon sac et lui tandis un sandwich. Je regardais l’heure : 11h30, pas étonnant que j’avais faim !
-C’est quoi ?
-Jambon-mayonnaise… Tu aimes j’espère ?
-Oui oui t’inquiète.
Nous mangeâmes en silence, je partageais le troisième sandwich. Il se mit à pleuviner finement mais le vent chassait tout.
-Vic’t, on n’irait pas dans un endroit plus abriter ?
-Ouais, bonne idée.
Il m’amena à son feu de camp, en fouilla derrière un arbre et sorti une minuscule tente. Le temps qu’il avait eu le dos tourner, j’avais retourner la buche avec la phrase du poème.
Quand il eu installé la tente, il alluma un petit feu.
-Houla, matériel de pro ici !
-Je viens camper avec des potes les vacances ici, quand j’étais petit c’était avec mon père.
J’imaginais Jérémy gamin, il devait si mignon. Nous entrâmes dans la tente, je me mis juste à l’entrée pour me réchauffer les doigts et il se glissa juste derrière moi.
-En fait on peut du feu dans les bois ?
-Mon père est ami avec le propriétaire de cette partie du bois, tant qu’on laisse l’endroit propre on fait ce qu’on veut.
-Ah, OK.
J’écoutai le crépitement du feu.
-Tu ne veux vraiment pas me dire ce que tu faisais de honteux ici.
-J’ai fait et à chaque fois que je reviens je repense.
Il passa ses bras autour de moi et tenu ses doigts ensemble. J’avais vue sur l’intérieur de ses mains.
-Et ? Qu’est que tu as fait ?
-Mes avant-bras.
Ca avait toujours été là sous mes yeux : 2 cicatrices, sur chaque avant-bras, grosses d’un demi-centimètre et longues de la largeur de son poignet sur les veines.
Il avait essayé de se suicider.
-J’étais ici avec mon père. Je suis insomniaque alors j’étais au bord du feu. Mon père avait laissé son canif. Je n’ai ni crier, juste pleurer silencieusement. Il s’est réveillé et m’a sauver, d’habitude rien ne le réveille. Depuis il n’a jamais voulu revenir ici.
Je ne lui posais pas plus de questions. S’il n’avait pas dit pourquoi il l’avait fait, c’est qu’il n’avait pas. Et en plus je sentais dans le ton de sa vois qu’il avait déjà eu mal à m’avouer cela.
-Merci, merci de m’avoir dit.
Et je l’embrassais, pas vraiment par amour mais pour le réconforter. C’était un geste indéfinissable.
Il me sourit d’un air gêné, mais il avait compris comme j’avais compris. Il ne m’aimait pas de toute façon. Je pensais à Angel.
-Tu l’aime, Angel ?
-Je ne sais pas, elle m’attire toujours autan mais j’ai réfléchis a ce que tu m’as dit…
-Je me suis tromper c’est une fille bien, j’ai jugé trop vite…
Je m’étonnais moi-même, défendre Angel ! Finalement je la considérais bien comme une amie.
-Et est que tu…
Je baissais les yeux pour dire « m’aimes », mais je ne le dis pas :
-…aimes quelqu'un d’autre ?
-Pour le moment je ne sais pas, je dois réfléchir et prendre du temps.
-Moi aussi.
Je disais cela plus pour moi-même, je ne savais plus ou j’en étais avec Jérémy et c’est vrai que Draco m’attirait un peu quand même. Je me levais et commençais à retirer son pull.
-Qu’est que tu fais ?
-Je vais rentrer, sinon on va tous les deux attrapés un rhume.
-Surtout toi. Garde-le, tu me le rendras lundi prochain. Ok ?
-Ok ! Merci.
J’allais le porter non-stop. Il leva aussi rangea la tente pendant que j’éteignais le feu complètement ne marchant dessus. Il s’approcha de moi et je dus lever très haut les yeux pour tenir son regard. Je souris, ca me faisait tout drole de le regarder comme ca, comme si j’étais faible soumise à lui. Il me dit :
-Je peux casser ton sourire ?
Je fronçais les sourcils faussement.
-Pourquoi ?
-Pour t’embrasser, juste une fois.
Je fermais les yeux. Il ne m’embrassa qu’une seule fois, mais j’eus l’impression qu’il me donnait des milliers de baisers. Le manque d’oxygène me força à m’éloigner, je me serrais contre lui : son T-shirt était complètement mouillé et ses cheveux dégoulinaient, heureusement qu’il n’avait pas mis de gel. D’un coup je me réveillais, qu’est que j’étais en train de faire ! Je me décollais de lui le plus lentement possible et lui chuchotais : je dois y aller. Il me laissa enfin partir. Je lui fis un petit signe de la main avant qu’il disparaisse entre les arbres.
Océane me trouva bien silencieuse mais je ne voulu rien lui dire. Jeudi soir, ma mère ne me fit rien avaler.
« Avant gout » Chapitre 6 : Draco Winters, nouveau.
Le vendredi matin, j’avais gym en première heure. Je n’avais pas dormi et rien manger depuis une vingtaine heure, depuis mon pique-nique avec Jer. J’avais dormi avec le pull qui était mouillé donc j’étais malade. Ma mère me l’avait confisqué pour le laver, je lui ai supplié de pas le faire. Elle a accepté à la condition que je ne le mette pas à l’école, c’était déjà mieux que rien. Quand le prof de gym avait vu mon état, il m’avait confié le chronomètre. Mais là j’allais encore bien, c’est après que ca dégénéra : en deuxième heure, un nouvel élève arriva : Draco. J’étais au premier banc et ma voisine était absente depuis déjà 2 semaine : elle avait une mononucléose. Quand je le reconnu, je lâchai :
-Oh non… pourquoi ?!
La prof a du croire que c’était ironique alors elle décida.
-Je vois que mademoiselle Luxi vous connais, essayez vous à coter d’elle. Elle vous aidera volontiers, n’est pas Victoire ?
Cette prof la connaissait ma mère. Je marmonnais :
-Vous rêvez…
-Victoire !
-Oui madame, j’aiderai volontiers le nouvel élève.
Je sentais dans mon dos le regard jaloux des filles de la classe. Draco s’assit à coter de moi et me susurra :
-Bonjour, ma chère.
Je ne répondis même pas. Le cours continua et je dus subir tout les petits commentaires de mon voisin.