Jérémy, Alice et leur amour...

Publié le par G \/\/ £ |\|

Jérémy et Alice sont 2 personnages qui sortaient ensemble. Les noms  n’ont rien avoir avec mes autres textes.

Les questions que Jérémy se pose je ne connais même pas la réponse moi-même. Je suis dans la tête de Jérémy et je fais l’enquête avec lui. Donc j’ai hâte de découvrir pourquoi et comment Alice  à quitter ce monde… son monde, celui de Jérémy.

Vous trouvez peut être débile que je ne connaisse pas la fin ou plutôt le début, mais je découvre l’histoire en écrivant. Je pourrai savoir l’histoire d’Alice en faisant un résumer de l’histoire mais je n’aurais pas envie d’étoffer une histoire  si je connais tout.

Il pense, explique :

 

Alice avait les cheveux blonds foncés, ils étaient coupés au carré. Ses yeux étaient bruns clairs. Elle n’était pas très grande physiquement, mais elle avait un grand esprit. Elle était toujours joyeuse sauf vers la fin. Elle avait l’air très forte mais en fait elle est très sensible. Elle était aussi très susceptible, elle se mettait très vite en colère. Et une fois que vous l’aviez trahie, c’était presque impossible de la ravoir à vos cotés. Elle se montrait très cruelle en vers ces personnes. Elle aimait, en danger de mort, leur faire croire qu’elle ne les aidera pas, pour qu’ils promettent « à genoux »  de ne plus la trahir. Elle les sauvait quand même à chaque fois, bien sur.  On la respectait tellement que ca n’arrivait presque jamais.

POURQUOI S’EST-ELLE SUCCIDEE ? OU EST-ELLE SIMPLEMENT TOMBER ?  Son visage avait gardé la trace qu’elle avait pleuré et dans sa chute, elle n’a pas pu avoir le temps de se rendre compte qu’elle allait  mourir. Alors surement pas de pleurer. Elle avait donc pleuré AVANT, mais POURQUOI ? A cause de moi ? J’étais arrivé en retard ce jour la au rendez vous. Mais ca arrivait souvent pour moi ou pour elle. Personne ne sait pourquoi et personne ne le saura jamais…


 

 

Nous ne sommes plus dans la tête de Jérémy, c’est une possibilité de l’histoire:

 

Ce n’était qu’une fille peut être différente de la plupart des gens, mais simplement une fille.

Elle voulait améliorer ce monde, un jour de plus ou la monde l’a dégouta, elle prit le risque de mieux regarder le paysage en espérant qu’il lui remonte son estime du monde. Mais ce ne fut pas le cas et puis elle tomba (volontaire ou involontaire ?) et c’était trop tard pour renoncer… Sa dernière pensée fut pour Jérémy. Jérémy qui l’admirait, c’était lui qui l’a rendait si forte, qui lui donnait confiance en elle. Quand elle lui avait dit ca, il ne l’avait pas cru. Pour Alice a toujours été comme ca et pour lui elle ne pouvait être Alice que comme elle était… Alice.

 

Alice aurait été considérée comme folle ou génie, comme tous les génies. Elle est morte maintenant, tout le monde la regrette mais c’est mieux pour elle. Elle ne devra plus réfléchir, plus jamais. Ne plus jamais supporter ces regards. Ne plus jamais de poser de questions. Ne plus jamais SOUFFRIR. Car oui elle souffrait, vivre dans un monde qu’elle ne comprenait nullement, vivre avec des gens si différent mentalement d’elle. Elle se sentait seule car les gens l’aimaient TROP, et la mettait au-dessus des autres, elle se sentait obliger de ne pas décevoir les autres, plus elle montait, plus elle devait le faire. Et plus elle se sentait obligée, plus elle se sentait mal, plus elle se sentait SEULE.

Mais Jérémy non, il la voulait au naturel pas plus pas moins. Il l’aimait pour son sourire, son rire, son regard, ses yeux,… il l’aimait pour sa simplicité d’esprit et pas pour ces tellement vraies déductions.

Il l’aimait l’Alice fille, adolescente, l’amie, la confidente et pas…

L’Alice qui souffre, qui réfléchi, la responsable, l’adulte,…

Il supportait cette partie d’elle car elle la cachait quand elle était avec elle, elle était bien et n’avait pas besoin de réfléchir.

La partie adulte d’Alice est morte, la partie d’adolescente est encore vivante dans le cœur et l’esprit de Jérémy.

La seule personne souffre dans cette histoire c’est Jérémy…

 

 

J'ATTENDS VOS COMMENTAIRES POUR SAVOIR COMMENT VOUS CROYEZ QU'ELLE EST MORTE...

 

 

Nous sommes dans la mémoire d’Alice, c’est juste après le cours de Philosophie, religions, c’est vendredi dernière heure.

 

Je traine pour ranger mes affaires, je voulais parler à la prof des moines bouddhistes. J’aime bien cette prof, elle au moins elle réfléchit, même si parfois je vois qu’elle hoche la tête sans comprendre toute les subtilités de se que je raconte. Elle aussi m’aime bien surement parce que je suis son cours (peu le font) et que je le comprends surtout 

-Madame ? je peux vous pouvez une question ?

-Oui bien sûr Aline.

« C’est ALICE ! » j’ai envie de lui rappeler pour la 50iem fois.

-On avait parler une fois, que tout homme se base sur des habitudes, ses connaissances,… et si on lui retirait une  de ses choses il était perturbé un moment avant de se réhabitué.

-Oui je  me souviens. Surtout pour le monde occidental.

-Mais les moines c’est quoi leur base ? ils ont leur communauté d’accord, mais vivre sans rien ?

Je comprenais qu’on utilisait beaucoup plus qu’il ne faut, mais tant que ca nuit a rien, pourquoi ne profite pas des choses a porter de main.

La prof soupira :

-La religion, ma ptit’…la religion…

Et encore ce Dieu de merde. Qu’ils sont con ces humains… on choisi tout ce qu’on fait ou quelqu’un d’autre nous oblige, mais ce n’est pas Dieu qui va les aider. Et le mal, le diable,… il n’est que dans le coeur des hommes. Plus il y aura le mal, plus les gens croiront en Dieu et ne feront rien, donc le mal empirera, donc les gens croiront encore plu,… cycle sans fin. Sauf si tout le monde avait un cerveau. Ou alors pas du tout, des animaux qui mangent, dorment, se reproduisent punt.

Je sortis de la classe en adressant un au revoir chaleureux a la prof.

Dehors Arnold et Justin m’attendaient.

- hey … la folle de carnabolle on ne dit pas bonjour ? Dit JD (justin deulit)

Je ne sais pas d’où ils sortaient se surnom débile mais je le portais depuis 2 ans maintenant.

-désolé, mais je suis pressée. Je prends le train.

Je fais mon plus beau sourire, je sais que ca tirai a mon avantage. Car je suis belle, j’attire les mecs, jusqu’au moment ou ils remarquent que j’ai un cerveau.

-Ouai mais nous on a  te parler.

Arnold ricane. Je me déplace lentement vers la sortie mine de rien.

Je suis à 2metres de la sortie quand Justin dit :

-On va ou comme ca ?

Plus un sourire horrible. Je me mis à courir, heureusement que je cours vite et qu’ils portent leur pantalon bas. Je rentre dans le train juste avant que les portes se ferment. Par la fenêtre ils me font le signe : t’es morte.


Nous sommes dans la mémoire de Jérémy, il se rend a leur RDV. Mais pas celui LA, pas le dernier.

Je marchais face au vent, il était glacial. Nous étions à la mis novembre et j’avais dédaigné mettre un manteau chaud. Je glissais mon menton dans le col de ma veste en cuir. Je pressais le pas de un pour me réchauffer et de deux car j’étais impatient de la voir. Ca faisait deux semaines et demi qu’on ne s’était plus vu. Elle avait souvent besoin de faire des pauses, pour elle ressentir la solitude qu’elle aime tant.

Elle n’était pas encore arrivée… pour une fois que j’étais à l’avance. Je m’assis sur la pierre et observais le paysage pour mieux me mettre dans l’ambiance, pour déjà me sentir près d’elle…


C’est la suite du RDV mais dans la tête d’Alice.

Il était déjà la et j’en fus surprise. Je le voyais de dos, grelotant dans sa veste en cuir. Je passais silencieusement derrière lui et lui posa une couverture sur les épaules que j’avais apporté en pensant a lui. Il sursauta et se retourna.

Quand il me reconnu et sourit et me fit signe de s’asseoir à côté de lui. Je me blottis contre lui et il nous enroula dans la couverture. Qu’il était adorable !

Je dis après un moment.

-Embrasse-moi.

Je voyais qu’il était surpris.  Nous ne nous embrassions pas souvent, je trouvais ca complètement inutile de s’embrasser tout le temps sans parler. Mais j’avais envie de rentré en lui, qu’on ne fasse plus qu’un. Chacun de nos baisers était unique, il en profitait un maximum sans en abuser. Il était doux et délicat sans faire durer juste pour dire de faire durer. En résumer il me comprenait. Il se pencha vers moi m’embrassa tendrement. Je fermais les yeux et me laissais faire. Il se retira comme à chaque fois. Il savait que je n’aimais pas qu’on me brusque. Mais je soufflais  sans ouvrir les yeux:

-encore…

Et il me fit deux autres petits baisers qui me firent des frissons dans tout le corps. Je me retirai d’un cou et il me fis des yeux comme si il avait fait quelque chose de grave. Et ouvrit la bouche pour parler mais je posais un  doigt sur ses lèvres :

-Chuuut, ne bouge pas.

Il hocha la tête.

-ferme les yeux maintenant…

Je l’embrassais  avec fougue. Il ne fit rien seulement quelques secondes puis me redit mon baiser sans exagération. Je me retirai et il ouvrit les yeux.

-garde les yeux fermés…

Je le poussais sur la couverture qui était tombée de nos épaules. Je l’embrassais encore une fois. Il posa sa main dans le creux de mes reins mais je la retirai.

-laisse toi faire, c’est mon tour aujourd’hui.

Je fis glisser mes deux mains en dessous de son T-shirt et les remontait sur son ventre. Il frissonna, ferma les yeux et posa sa tête en arrière. Et au lieu de continuer à l’embrasser, comme il s’y attendait. Je m’arrêtai, me collai  en boule contre lui et me mis a pleurer. Il se tourna sur le coté et m’entoura comme une carapace.

 

Alice ne peut plus partager ses pensées maintenant, nous retournons dans la tête de Jérémy.

Je voulu m’excuser d’avoir bougé, même si je ne l’avais pas fait. Puis réfléchis comme elle m’avait après à la faire. Je n’avais rien fait, elle avait pris les initiatives, ce qui arrivait jamais entre nous. Elle aimait avec moi se laissé guider, ne pas réfléchir. Et aujourd’hui elle a repris le dessus, elle m’a montré sa personnalité dominante, elle ne voulait pas. Elle regrette, elle croit surement qu’elle m’a brusqué. J’ai maintenant plusieurs possibilités :

-rester dans le silence collé contre elle, ce qu’elle aime chez moi : que je ne sache quand rien dire.

-lui dire que ce n’est pas grave et continuer pour lui montrer que ca m’a plus et ici ce qu’elle aime chez moi : que je prenne les initiatives.

Deuxième possibilité. On est déjà assez resté dans le silence auparavant. On doit se rapprocher sinon je vais la perdre. Mais si je la pousse de trop elle va s’éloigner…

-Alice, ce n’est pas grave. J’ai aimé. S’il te plait, continue.

Elle me fit des yeux étonnés. Je lui caressai la joue pour ramasser une larme perdue et la portai à mes lèvres.

-Jer, j’ai peur. Je sais que tu aimes, j’aime aussi. Et justement…

-vas y parle. Parle Alice, tu t’éloigne de moi là et tu ne peux pas après cela…

-je deviens comme tout le monde… je me fais manipulé par l’amour. Je rève de toi, tu me manque, j’écris A+J partout,… Tu comprends je ne veux pas de ca, j’ai l’impression de devenir idiote.

Je lui pris les mains.

-Tu ne seras jamais idiote. Si tu rêves de moi, je dormirai avec toi. Si je te manque, je resterai avec toi. Si tu veux laisser une trace de NOUS quelque part, ne t’inquiète pas c’est graver dans mon cœur.

Elle se leva et me fis signe de faire de même.

-tu as raison.

Elle me poussa contre un arbre. Je répondis :

-pour une fois que ce n’est pas toi.

Elle m’embrassa avec fougue, me coinçant contre l’écorce rugueuse. Je ne  bougeait pas, je ne faisait que lui rendre son baiser. Mais elle prit mes mains et les glissa sous son T-shirt. Je ne sais pas ce que je faisais. Je sentais juste ses lèvres contre les miennes. Et ses mains sur ma peau.

Nous nous arrêtâmes le souffle haletant. Nos regards se croisèrent et je sus qu’un lien venait de se tisser entre nous que même Alice n’arrivera pas a défaire.

Je me souviens  d’une superbe image ce soir-là : moi sur le coter collé contre Alice dans la même position. La couverture nous enroulant, ma main retenant ma raison de vivre. Et le paysage : la nuit tombante sur la ville en contrebas, le vent hurlant dans les arbres semblant nous parler. Et surtout le sourire le plus beau du monde, le plus naturel, le plus simple,… était sur ses lèvres. Je ne l’ai vu qu’une seule fois ce sourire mais je m’en souviendrais tout ma vie, tout comme le visage d’Alice.


Alice et ses parents, leur relation ? je ne sais pas du tout, ca va venir en écrivant. Je sais juste que je ne serais jamais dans la tête d’un des parents car ce que je dirais sera faux. Dans la mémoire d’Alice donc.

 

Je m’avançais dans la cuisine. Mon père lisait le journal. Ma mère avait les mains pleines de pate et le nez dans un livre de cuisine. Ma chère mère, j’avais besoin d’elle-même si elle ne me comprenait pas. Elle m’aidait pour Jérémy et mon amour. Et Jérémy m’aidait pour ma tête et mes raisonnements. Heureusement que j’ai ces deux personnes près de moi.

-Alice, tu peux mettre la table.

Mon père ne leva même pas les yeux pour me dire cela. Je croisais les bras sur ma poitrine et le fixais. Il me regarda une seconde et ajouta :

-s’il te plaît…

-c’est mieux comme ca. Mais non. Je venais dire que je ne serais pas la pour souper. Je vais chez Jérémy.

C’était une grande première. Ma mère allait sauter de joie mais mon père la coupa :

-et moi aussi je te dis non car on ne prévient pas 10 minutes à l’avance.

Ma mère essaya de le convaincre. De toute façon j’irai quand même.

-mais chéri… ce n’est pas tout les jours.

-et le diner ? tu as préparé pour 3 personnes, non ?

-c’était du pain de tout façon.

Et elle haussa les épaules. Je fis :

-c’est pour fêter nos « 1 an ». Il m’invite au resto.

-oh comme c’est mignon ! Déjà un an ? Que le temps passe vite.

Mon père commençait à s’énerver et quand il s’énerve il va aux toilettes. Je m’eclipasais sur ce temps la.

-au moment de partir je lachais à ma mère heureuse :

-et oui ! je reste dormir chez lui.

-fais fais chérie !

Et je partis. Jer n’était pas au courant pour que je reste chez lui mais il n’y verrait pas d’inconvénient. Vu qu’il n’y avait personne, ses parents sortaient.

je trouvais inutile de compter les jours d’amour. Mettre des chiffres sur des sentiments… c’est étrange. Pourtant je le faisais inconsciemment. Et je fus même super contente quand  il m’avait proposé de fêter notre amour, c’était le jour au j’avais pris les initiatives.

Il était à l’heure, pour une fois. Il avait repassé son jeans noir et mit une chemise sobre. Le serveur nous désigna une table. Jérémy tira sur ma chaise mais d’abord enleva mon manteau.

-tu es magnifique.

Il venait de découvrir ce que je portais pour l’occasion : une robe bleu marine avec quelques garnitures bleu clair. J’avais remonter mes cheveux qui descendait maintenant en dessous des épaules, pour mettre en valeur la coupe de la robe, c’était un dos nu. Je m’asseyais et Jer poussa la chaise. Il allait s’asseoir quand il revient derrière moi. Il décrocha la grosse pince qui tenait mes cheveux sur ma tête.

-voila c’est mieux.

Un silence puis il proposa :

-tu devrais laisser tes cheveux pousser. Ils sont tellement magnifiques.

Je pris ses mains qu’il avait posés sur mes épaules et le guidais vers sa chaise.

-si tu le veux, je le ferais.

Il me fit un sourire jusqu’aux oreilles puis je passais le plus beau souper de ma vie sans penser à la tête qu’aurait mon père le lendemain. Je pensais juste à nos genoux qui se frôlaient très souvent, à sa main sur la sienne et aux compliments qu’il me faisait.

À la fin, je lui posais LA question :

-Jer ? je peux dormir chez toi ?

-euh oui bien sur… sauf si ca te dérange de dormir avec moi.

Pour réponse, il eu un coup de pieds dans le tibia.

-AÏE ! je prends ca pour un non.

Et nous rîmes de bon cœur…

Quelle magnifique soirée et nuit. Sans réflexion, juste 2 adolescents amoureux.

 


Nous sommes maintenant dans la tête de Jérémy, mais au présent. Comment il vit après plusieurs mois.Vous devez savoir qu’il a rater 2 mois et demi d’école, après on l’a obliger a revenir.

Les autres me trouvent débile, fou, malade, déprimant. J’ai même perdu mon meilleur ami. On se connaissait depuis 7 ans. Je croyais que notre amitié était plus forte que ca. Je me suis énervé contre lui, je lui ai dit de me lâcher. Ce qu’il a fait, il a juste dit : « je suis resté pour toi, j’ai laissé tomber tout les autres et c’est comme ca que tu me remercie ! J’aurai du faire comme les autres : abandonner ta cause perdue. Je te l’avais dit mec, les filles et l’amour ca fou que la merde. »

Puis il m’a laissé à l’ endroit ou je suis tout le temps dont maintenant. C’est sur un muret au font de la cours, ici j’y dessine. Je LA dessine. Ou je dessine notre endroit, nous ensemble ou des images de la mort. Sur n’importe quel dessin  il y a toujours un corbeau ou une corneille : dans le ciel, sur une branche, dans un motif ou juste l’ombre. Ce corbeau il était la quand je suis allé au rendez-vous et que je l’ai attendu 2 heures. Il était la le jour de l’enterrement. Et il est la dans chacun de mes rêves et sur mes dessins. C’est toujours le même, le même regard noir qui descend sur ma poitrine et qui désigne de son bec mon cœur. C’est terrifiant.

Et pour revenir au dessin, Al… ne comprenait pas l’art. « Pourquoi créer des choses ’’belles’’ alors que la beauté est partout autour de nous ? » disait-elle. Me je dessine car je n’arrive pas à mettre des mots sur ce que je ressens. Elle, elle était sur de ce qu’elle pensait, c’était clair dans son esprit alors elle écrivait. Des pages et des pages de réflexion. J’ai récupéré son ordinateur portable, je l’ai allumé une fois. J’ai lu une réflexion de 5 pages puis réfléchi pendant une heure. Puis j’ai découvert qu’elle faisait une sorte d’art : la poésie. Mais dans ses poésies il n’y a que de la souffrance et des questionnements. Elle n’aimait pas ne pas avoir la réponse à ses questions. Alors elle les cachait dans des poésies pour ne pas qu’on comprenne. Mais moi je l’a connais assez pour comprendre le sens caché, au moins une partie. J’ai lu les titres puis lis une complète nommée ’’Jérémy, mon amour’’ j’ai imprimé la feuille, éteins l’ordinateur et caché au fond de ma chambre. Depuis je n’y ai pas touché, et je relis chaque jour la poésie sur moi.


 

Jérémy a survécu, j’ai « rencontre » son futur, nous sommes donc dans ma tête, le 12 décembre donc il y a de la neige.

Je suis revenue à leur endroit mais des traces de pas menaient au rocher. Puis elles se dirigeaient vers le ravin, finalement s’en éloignaient.

Puis le lendemain, un vieille homme était assis sur la pierre. Je lui ai demandé :

-si c’était vous les traces vers le ravin, hier ?

-oui

-j’ai cru que la personne allait se suicidée.

-c’est ce que j’avais l’intention de faire.

-Mais pourquoi ?

-car, il y a bien longtemps, une fille s’est suicidée ici.

-Elle s’appelait Alice ? Ai-je demandé.

-oui.

Apres un silence j’ai dit :

-je suis étonnée que il ne réagissait pas au fait que je connaissais son nom.

-tu as du le lire dans les journaux à l’époque.

-Vous êtes Jérémy ?!

-Oui.

Puis j’ai pleuré, mais il n’a pas réagi. J’ai pleuré car Jérémy a mon âge, me comprend, me serre dans ses bras.

-Pourquoi je sais toute les histoires, alors ?

-Tu as le même âge qu’avait Alice. Et non, tu ne connais pas toute l’histoire.

-Est-ce que ca sera la même histoire pour moi ?

-Non, l’histoire est à chaque fois différente.

Puis il est parti. J’ai crié juste avant qu’il disparaisse dans la forêt.

-C’était aujourd’hui?

Il a hoché la tête puis il s’est enfoncé dans les bois. Je ne l’ai pas rattrapé puis suis partie à mon tour.

 

NB : Quand j’ai fait ce texte je ne savais pas que nous étions le 12/12. Je voulais justement que cette date n’est rien de spécial, mais c’est trop tard, le texte est écrit à cette date et on ne peut plus le changer.

 

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Je ne sais pas ce que je vais ecrire, je suis en fait à l'ecole et je dois m'occuper... j'ai envie d'ecrire leur dernier render vous. mais je ne sais pas comment!!! va-il etre froid, bisarre, different, mieux,... alors non je ne vais pas écrire cela, je vais ecrire fin d'annee dans la tete de Jérémy...

 

je suis privé de tout, mes parent ont cru bien faire quand ils m'ont retirer tout ce que j'avais d'elle, pourtant mes notes n'ont pas remonter. et maintenant je ne passe pas l'année. je change d'école, ils croient que je vais oublier Al... mais non à 70 ans je m'en souviendrais encore. il voulait déménagerm mais je les aies supplié pour ne pas perdre notre endroit.

... continue une autre fois

 

 

Publié dans Nouvelles

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